100 ans de l’Union Nationale des Mutualités Libérales

Secrétaire général Geert Messiaen : « Nous embrassons ces nouveaux défis. Même centenaire, notre mutualité ne s’est jamais sentie aussi bien. »

L’Union Nationale des Mutualités Libérales a célébré son centenaire par une séance académique. L’occasion de jeter un regard dans le passé et de se concentrer sur l’avenir, car des nouveaux défis attendent les soins de santé, et donc les mutualités.

L’Union Nationale des Mutualités Libérales a été fondée il y a 100 ans (le 22 mars 1914), quelques jours avant le début de la Première Guerre mondiale. « Au cours de ces dernières années, les mutualités se sont transformées en des associations d’intérêts modernes qui viennent en aide aux personnes dans le besoin et incitent leurs membres à adopter une vie plus saine », déclare Geert Messiaen. En tant que secrétaire général de l’Union Nationale des Mutualités Libérales, il se retourne avec fierté sur une riche histoire. Mais M. Messiaen ne reste pas moins conscient de l’avenir. « Il est de notre devoir de continuer à croire en notre système de santé, de combiner nos forces et de nous employer confraternellement à la tâche afin de le maintenir sain et réputé et de continuer à le développer. »

La mutualité de demain

Roni De Waele, président de l’Union Nationale des Mutualités Libérales, considère ce centième anniversaire comme une excellente occasion pour s’arrêter un instant sur la fonction que remplissent les mutualités. « Nous tenons un rôle social et une place importante dans la politique de santé de demain. Les mutualités ne seront plus de purs organismes de paiement, mais plutôt des organismes de services. L’information et le conseil sont des tâches importantes pour nos collaborateurs. Nous ne serons plus seulement à l’avenir des mutualités, mais aussi un fonds de santé. Nous entendons rester aussi proches que possible des gens pour les cent années à venir. »

Relever les défis

« Même centenaire, notre mutualité ne s’est jamais sentie aussi bien », affirme le secrétaire général Geert Messiaen. « C’est la raison pour laquelle nous embrassons les nouveaux défis. En effet, nous sommes à l’aube d’une époque mouvementée. Les soins de santé coûteront plus cher, des choix sociétaux devront être faits, l’influence de l’Europe sur notre fonctionnement est en augmentation et l’impact des évolutions numériques se fait toujours plus ressentir sur notre vie quotidienne. Mais le patient, l’assuré, notre membre restera toujours l’élément central à l’heure où nous relèverons ces défis. »