L’ALPH et la LVPH aspirent toujours à l’égalité des chances pour les personnes handicapées
Le 3 décembre a lieu la Journée internationale des personnes handicapées. Lors de cette journée, l’Organisation des Nations Unies (ONU) veut mettre la discussion sur les droits de l’homme et l’égalité des chances pour les personnes handicapées à l’ordre du jour. L’ALPH et la LVPH, les associations pour personnes handicapées des Mutualités Libérales, sautent sur l’occasion pour souligner que l’égalité des droits pour les personnes handicapées n’est pas encore une évidence.
Depuis 1992, l’ONU organise le 3 décembre de chaque année la Journée internationale pour les personnes handicapées lors de laquelle elle souhaite tenir une discussion au sujet des droits de l’homme et de l’égalité des chances pour les personnes handicapées. Le mardi 3 décembre 2013, cela fera aussi précisément vingt ans que l’Assemblée générale de l’Organisation des Nations Unies a adopté les « Règles pour l’égalisation des chances des personnes handicapées ». La Journée internationale pour les personnes handicapées est un moment idéal pour rappeler le premier article de la Déclaration universelle des droits de l’homme : « Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. » Le respect de cette dignité pour tous suppose la reconnaissance des droits de base, comme l’éducation et l’accès au marché du travail.
Malgré les progrès indéniables réalisés ces 20 dernières années, les personnes handicapées courent toujours plus de risques d’être victimes de pauvreté et rencontrent encore des problèmes pour accéder aux services sociaux, au travail, à l’éducation, aux soins de santé et aux transports publics. Bien que la Belgique se classe relativement bien par rapport à certains autres pays, il y a encore du pain sur la planche, tant en Flandre qu’à Bruxelles et en Wallonie. C’est pourquoi, depuis 2011, les Mutualités Libérales se sont dotées de deux organisations pour les personnes handicapées : l’ALPH (Association Libérale pour Personnes Handicapées) et la LVPH (Liberale Vereniging van Personen met een Handicap). En tant qu’organisations sociales, ces deux associations entendent défendre les intérêts des personnes handicapées auprès des autorités compétentes.
Ainsi, il y a la problématique des listes d’attente à cause desquelles les personnes handicapées et leurs aidants proches doivent souvent attendre des années pour obtenir de l’aide ou une place dans une institution. Petit à petit, on est de plus en plus conscient que tout le monde n’a pas besoin d’un accueil en institution, mais que, moyennant un soutien adapté, beaucoup de personnes peuvent également fonctionner au sein de la société. Dans la mesure du possible, les personnes handicapées doivent avoir l’occasion de faire appel à une aide régulière avant de s’adresser à un service spécialisé. Cette approche s’appelle l’inclusion. Dans une société inclusive, les personnes handicapées et leurs aidants proches doivent pouvoir décider eux-mêmes, autant que possible, à quels services ils font appel. Avec les Mutualités Libérales, l’ALPH et la LVPH souhaitent apporter leur pierre à l’édifice.
Geert Messiaen, Président de l’ALPH et de la LVPH
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